Conseils Pour Réussir ses Examens

Conseils Pour Réussir ses Examens

Pour l’épreuve orale (individuelle)

  • Pas de regard fuyant, tâchez de regarder votre interlocuteur.
  • L’habit ne fait pas le moine, mais il vaut mieux être bien habillé.
  • Soignez votre maintien. Soyez assis bien droit sur votre siège, les mains posées sur la table.
  • Vérifiez bien que votre portable soit débranché.
  • Tâchez de paraître convaincant, avec votre voix, vos gestes.
  • Evitez les bruits parasites répétés : « bon alors », « enfin euh », …
  • Ne prenez pas le professeur pour un demeuré. Si vous ne savez pas répondre à une question, ne tournez pas autour du pot, dites que vous ne savez pas et il passera à une autre question.
  • Evitez de réciter mot à mot, surtout si vous avez essentiellement révisé sur des slides Power Point.
  • Soyez souple, si on vous interroge sur « Les objectifs du plan de communication », et que le slide s’intitulait « Les finalités » ou « Les buts », il s’agit vraisemblablement de la même chose.
  • Evitez d’exprimer trop fortement votre joie si le professeur vous interroge justement sur la question que vous aviez bien révisée. « Ah oui, ça c’est bien ! ».
  • Pour prétendre à une très bonne note, en dehors de la connaissance du cours, il est conseillé de pouvoir citer des exemples tirés de l’actualité de la communication d’entreprise ou d’articles ou ouvrages sur le thème de la question posée.

Pour la soutenance d’un exposé (groupe)

La plupart des conseils ci-dessus s’appliquent. Veillez de surcroît à ne pas lire vos documents, mais à convaincre votre public. Les moments les plus sensibles sont ceux où, après la présentation, le professeur pose une question et où personne ne souhaite répondre. Veillez également à rester en cohésion forte et à défendre vos positions, dans la limite du raisonnable, bien sûr. Si l’enseignant émet un certain scepticisme sur la réponse à une question, évitez de désigner les responsables ou de jouer les individualités « Ah, tu vois, je te l’avais bien dit» ou « Oui, mais moi je pense différemment ».

Pour l’examen écrit (dissertation)

  • Mettez bien en évidence les parties et sous parties,
  • Tâchez de n’être pas trop descriptif, mettez bien votre problématique en évidence,
  • Evitez de faire du remplissage en cherchant à caser artificiellement des éléments du cours,
  • Managez bien votre temps. Prenez 15 mn de sécurité pour bien relire votre travail et corriger les fautes. Par expérience, les travaux rendus in extremis se terminent souvent sur une impression de fin bâclée.

Pour les études et après

Ils peuvent se répartir en trois temps.

1 – Les conseils pour réussir vos études

Félicitations, vous avez effectué le bon choix. La communication est une discipline passionnante. Elle vous mettra au cœur de multiples missions, à la rencontre de nombreux interlocuteurs. Sachez toutefois que le métier est ingrat et que ceux qui ont choisi ces études parce qu’ils « aiment communiquer » risquent de perdre rapidement leurs illusions. La communication exige de la rigueur, de la disponibilité qui peut parfois confiner à la corvéabilité, un sens politique élevé car s’il est d’usage de transmettre toutes les informations, le communicant aura parfois connaissance de données confidentielles qu’il lui faudra gérer avec vigilance.

Le stress et la communication:

Le 23 octobre 2003 – Fatigue, tension avec son conjoint, maux physiques… 85 % des acteurs du métier de la communication vivent une situation de stress au travail – qu’ils soient chez l’annonceur, en régie et agence média, en agence de communication ou dans un média : tel est le principal enseignement de notre étude réalisée pour CB News et Psychologies Magazine.

Un stress qui progresse depuis deux ans …

mais davantage perçu comme un moteur plutôt qu’un handicap

La moitié (51 %) des communicants se disent plus stressés qu’il y a deux ans, contre 25 % moins stressés et 24 % ni plus ni moins stressés qu’avant.

[…]

Tous reconnaissent, en revanche, que dans leur métier respectif, ce stress est plutôt un moteur (68 % des réponses) qu’un handicap.

Source : TNS Sofres

Les conseils que nous nous permettons de prodiguer sont relatifs à l’idée que l’étudiant doit considérer ses études comme la première étape d’un dispositif de pré-recrutement. Concrètement, cela signifie qu’il doit utiliser les sujets de travaux ou de mémoires qui lui sont donnés comme autant d’opportunités pour ouvrir des contacts avec des employeurs potentiels. Chaque sujet est l’occasion de contacter une entreprise ou une agence. L’idée sous-jacente est qu’il sera ensuite plus aisé de proposer sa candidature à une entreprise à partir du moment où l’étudiant a déjà eu des contacts antérieurs. D’un point de vue purement universitaire, les travaux basés sur le point de vue et la pratique des opérationnels de la communication seront également souvent mieux considérés – et donc notés – par les professeurs un peu lassés de lire continuellement les mêmes résumés tirés des manuels de base – à l’exception du nôtre, bien sûr !

En dehors des revues spécifiques à la communication, il existe un nombre important de sites Internet spécialisés et souvent richement documentés.

2 – Les conseils pour l’entrée dans la vie active

1. Elargissez vos chances de recrutement.

Désormais, toutes les organisations veulent communiquer et même les services secrets veulent être transparents ! Pour trouver du travail, ayez une vision large, et pas seulement côté entreprises : associations, fondations, ONG, etc.

2. Commencez par autre chose que ce que vous voulez faire.

Si vous désirez travailler en agence, commencez par une année en entreprise. Si vous voulez travailler en entreprise, commencez par un travail en agence. Connaître la logique de fonctionnement extérieur est particulièrement important en organisation. C’est aussi rentable dans une logique d’évolution de carrière.

3. Si les petites annonces marquent rapidement leurs limites, il est conseillé à l’étudiant de suivre quotidiennement l’actualité de la communication. Les compétitions d’agences pour remporter un budget sont une opportunité majeure car cela entraînera souvent pour l’agence victorieuse le besoin d’une aide ponctuelle pour travailler sur ce budget. L’étudiant proposera donc utilement ses services dès la publication des résultats (ceux-ci sont annoncés quotidiennement par les newsletters de type CB News ou Stratégies) soit, mieux encore, lors de l’annonce des compétiteurs retenus en short list.

Le suivi de l’actualité doit aussi s’effectuer au sein de la presse économique. Le site Internet du journal Les Echos annonce quotidiennement et gratuitement les grands mouvements économiques. Cela permet à l’étudiant de profiter des opportunités du marché pour mieux cibler sa candidature. Un étudiant ayant rédigé son mémoire sur une activité sur laquelle telle entreprise annoncera un redéploiement aura manifestement une carte à jouer.

4. N’hésitez pas à compléter votre CV par des activités qui vous apparaissent en lien avec le type de travail souhaité. Le thème du développement durable peut sembler attractif pour un étudiant, celui qui, sur son Cv indiquera son bénévolat au sein du WWF ou des Amis de la Terre, aura un avantage pour espérer un poste en communication environnementale. Bien sûr, l’activité doit être réelle et si possible un peu ancienne.

Dans l’hypothèse où vous souhaiteriez travailler dans un domaine particulier, la gestion des crises, les télécoms ou la distribution, ne vous contentez pas des salons pour étudiants. Ces lieux sont surchargés et la concurrence souvent trop forte. Privilégiez les lieux professionnels où les étudiants sont nettement moins nombreux. Les contacts sont souvent beaucoup plus utiles et cela démontre une forte motivation de votre part.

3 – Les conseils pour le démarrage de la carrière

1. D’abord, n’oubliez pas que le premier écueil réside dans la dérive instrumentale.

Ne commencez pas par vouloir faire des sites Intranet ou de belles plaquettes. Ayez toujours le réflexe : quel est l’objectif ? Le diagnostic ? Le message ? La cible ? etc.

2. Soyez professionnels.

Etre professionnel veut dire pour moi ne pas se contenter de faire «esthétique» ou de se faire seulement plaisir, mais rechercher l’efficacité maximale, c’est la condition de notre légitimité future.

3. Soyez mobiles.

Fonctionnellement et géographiquement.

4. Continuez à vous ouvrir.

La communication est une discipline en pleine évolution. Lisez les revues, adhérez aux associations de communication, continuez à vous former.

5. Ne perdez pas votre âme.

La communication est un métier passionnant, c’est un poste d’observation idéal pour comprendre le monde, un poste à multiples contacts, un poste où nous pourrons agir sur les choses et les événements (je renvoie au cours sur l’approche prédictive de la communication). C’est aussi, il ne faut pas le voiler, un métier pernicieux où les questions éthiques sont nombreuses. La communication est parfois dévoyée en propagande et le conflit Irakien en fut une illustration, le premier réflexe de la communication de crise est souvent de minimiser l’événement; en communication interne, il est rare que nous osions nous attaquer aux vrais problèmes; en relations presse nous avons tendance à privilégier les journalistes bienveillants et parfois à retirer les budgets publicitaires lorsqu‘un journal nous attaque. Noël approchant, nous aurons tendance à privilégier l’agence de communication qui nous aura envoyé un petit cadeau de fin d’année, etc., etc. Tout ceci pour dire que si la communication est un métier enthousiasmant, elle comporte aussi certains dangers.

Bienvenue dans l’univers de la communication.

Bibliographiques

En dehors de nos ouvrages (ben voyons ;-), nous recommandons la lecture de deux autres catégories d’ouvrages. Un ouvrage « théorique » afin de permettre de resituer la pratique communicationnelle dans un ensemble plus vaste et de réfléchir au sens de l’action. Nous recommandons également la lecture d’ouvrages spécialement consacrés à un domaine de communication. Le fait de bien maîtriser un domaine de communication permet d’acquérir un professionnalisme pointu souvent transposable à d’autres sujets. En fonction de ses affinités et de son projet professionnel, l’étudiant lira utilement un livre entièrement consacré à la communication financière, environnementale ou sur les relations avec la presse.

1 – Dix livres pour réfléchir

. Lucien Sfez La communication, PUF, Que sais-je? 1991, 128 pages

. Daniel Bougnoux La communication contre l’information, Hachette, 1995, 144 pages

. Gérard Leclerc La société de communication, PUF, 1999, 225 pages

. Dominique Quessada L’esclavemaitre, Verticales, 2002, 522 pages

. Patrick Lamarque Les désordres du sens, ESF, 1993, 287 pages

. Bernard Cathelat Publicité et société, Payot, 1987, 247 pages

. Catherine Becker Du Ricard dans mon Coca, Ed. d’Organisation, 2002, 206 pages

. Thierry Libaert Communication, la nouvelle donne, Village Mondial, 2004, 180 pages

. Jean-Pierre Beaudoin L’opinion, c’est combien? Pour une économie de l’opinion, Village Mondial, 2005, 237 pages

. Dominique Wolton Il faut sauver la communication, Flammarion, Février 2005, 230 pages

2 – Quelques revues

Plusieurs revues existent également. Trois sont « opérationnelles », c’est-à-dire reliées directement à la vie des agences et à celle des actions de communication d’entreprise :

. CB News, hebdomadaire, vendue en kiosque

. Stratégies, hebdomadaire, vendue en kiosque

. L’expression d’entreprise, mensuelle, vendue sur abonnement.

D’autres revues, beaucoup plus universitaires, existent également. Elles sont souvent très « théoriques ».

. Hermès, revue du CNRS, dirigée par D. Wolton

. Quaderni, revue de l’Université Paris I , département de Sciences politiques

. Communication et langage, revue indépendante publiée par Necplus.

L’université de Toulouse propose la revue Sciences de la Société qui contient souvent d’intéressants articles sur la communication. Il en est de même de la revue Org & Co, de l’université de Bordeaux.

Les universités du Québec et de Louvain–la-Neuve (Belgique) publient également une revue intéressante portant le titre de « communications » au Québec et de « recherches en communication » pour Louvain.

Signalons aussi l’intérêt majeur de consulter régulièrement en bibliothèque le sommaire de revues comme La revue française de gestion, Harvard Business Review, l’Expansion Management Review, et les nombreuses publications relatives au marketing.

Enfin, les sites web « incontournables » sont ceux de l’Union des Annonceurs et de l’UJJEF. L’association « Entreprise et Médias » devrait prochainement se doter de son propre site. Dans la rubrique « liens communication », vous trouverez sur ce site, une trentaine de sites consacrés à la com.

Conseils pour bien réussir son mémoire

à télécharger (Excel – 18 Ko)

qui découlent de mes remarques les plus fréquentes lors des soutenances.