Arnaud BENEDETTI. La fin de la com

Cerf. 94 pages.
Une excellente réflexion sur la communication et ses dérives. L’auteur rappelle d’abord les origines des relations publiques au travers de quatre grandes figures (Albert Lasker, Ivy Lee, Edward Bernays et John Hill), puis propose sa vision du passage de la communication à la com’ qu’il situe au moment de l’arrivée de V. Giscard d’Estaing au pouvoir en 1974.
Selon l’auteur « Moins on agit, plus on communique » (p. 68).
Il se montre très critique envers le système des primaires en raison de « l’extrême tension temporelle, la scénarisation médiatique, la propension à marketer le discours à des fins de différenciation culturelle » (p. 84).
Ce livre est également superbement écrit.