Bengt Jangfeldt. La vie en jeu. Une biographie de Vladimir Maïakovski.

Albin Michel. 592 pages.
Une somme, et une merveille d’érudition et de clarté au service de la redécouverte d’un des poètes majeurs de l’entre-deux guerres en Union Soviétique. L’occasion de retrouver le contexte agité de la montée du stalinisme et de son influence dans les arts et lettres. j’ai appris que Maïakovski avait produit des centaines de slogans publicitaires pour toutes sortes de produits et qu’il a pu être rémunéré au vers produit (70 kopeks le vers ! – p. 400).
L’occasion aussi de dépasser le cliché de sa relation exclusive avec Lili Brik et de percevoir un personnage multiple, pas forcément sympathique, souvent impétueux, parfois brutal et d’une sensibilité exacerbée qui le conduira au suicide en avril 1930, à 35 ans, en laissant une oeuvre poétique si particulière.

Dawn R Gilpin et Priscilla J Murphy. Crisis management in a complex world. Oxford Press. 210 pages.
Gilpin & Murphy