Je retiens particulièrement l’article de Georges Lewi

Les limites de la performance économique: l’exemple des marques mondiales ou mega-brands ». L’auteur expose les dangers de la surexposition de certaines marque: « Les présences trop voyantes, les budgets publicitaires tapageurs, les marques trop larges qui couvrent trop de domaines dissemblables sont de moins en moins acceptés ». L’article de Christophe Roux-Dufort « La performance, antichambre de la crise » est particulièrement intéressant notamment au travers des idées suivantes:
– La réflexion sur la crise confond trop souvent gestion et communication de crise.
– La crise est trop souvent perçue comme un accident de parcours et non comme la régulation d’une trajectoire inadaptée.
– La crise c’est l’accumulation de fragilités plus l’ignorance.
– En crise, l’attribution à une cause extérieure incontrôlable autorise une forme de dénouanement et une échappatoire temporaire.

L’auteur cite les conséquences négatives du modèle du « Prix de l’excellence » pour dénoncer l’illusion de performance et le déni de toute crise potentielle.