Marine JOBERT et François VEILLERETTE. Perturbateurs endocriniens. La menace invisible

Buchet Chastel. 128 pages.
On en parle beaucoup et je ne savais pas ce que c’était. Le terme vient d’un biologiste américain, Théo Colborn, auteur de L’homme en voie de disparition ?, qui organise en 1991 un colloque dans le Wisconsin où émerge la notion de « endocrine disruptors ». Un des plus célèbre est le bisphénol A interdit dans les contenants alimentaires depuis 2015, ou le distilbène interdit depuis 1977.
Parmi les particularités des perturbateurs endocriniens, figure le fait qu’une dose infime peut bouleverser le système endocrinien, contrairement à la vieille idée de Paracelse que « C’est la dose qui fait le poison ». De même, les effets peuvent se jouer des générations, une mère contaminée peut ne développer aucune conséquence, et celle-ci pourra se déclencher quinze ans après chez son enfant. Accélération de la puberté, baisse de la fertilité, obésité ; les conséquences sont multiples.
J’ai appris que les vignes représentent 3 % de la surface agricole et reçoivent 20 % du tonnage des pesticides.
Un livre alarmiste.