Natalie BENELLI et al. Que faire des restes ? Le réemploi dans les sociétés d’accumulation

Les Presses de Sciences Po. 112 pages.
Le livre présente six résultats de recherches autour du réemploi. J’y ai appris que c’est en 1975 que l’Etat français a commencé sérieusement à légiférer sur les déchets et leur traitement. Les auteurs s’accordent à dire que le sujet du réemploi est largement sous-traité au secteur associatif. Ils observent que « les activités de récupération sont majoritairement réalisées par des individus occupant des positions sociales dominées ou marginalisées » (p. 31), ou pour le dire autrement qu’il y a une homologie entre gens et objets «de peu ». Il y a une précarité des objets, des structures et des travailleurs autour de la question du réemploi.