André Glucksmann. Les deux chemins de la philosophie

Plon. 296 pages.
Une réflexion sur le monde par la vision comparée des philosophies socratiques et heideggériennes. Au passage, André Glucksmann rappelle que la crise est jugement, décision et séparation, qu’en 14-18, 80 % des victimes furent des soldats et que depuis 1945, les victimes sont désormais civiles à 80 %. Il est très rapide sur le rapport de l’homme à la nature comparé au rapport à l’histoire.
« L’homme une fois disparu, la planète demeure une nature un peu plus déserte, tandis que l’histoire sombre corps et biens dans la noble part des ovnis sans témoins. » (p 92).
Très jeune, j’avais adoré un de ses premiers livres : La cuisinière et le mangeur d’hommes, depuis j’ai plus de difficultés.