Gabriel MATZNEFF. Mais la musique soudain s’est tue

Journal 2009-2013. Gallimard. 517 pages.
Il y a un mystère Matzneff. Ce livre ne présente pas le moindre intérêt. Il y a une sorte de narcissisme extrême sur ses voyages et ses amours multiples, mais nulle information sur la vie littéraire qu’il connaît à merveille. Pourtant il est impossible de décrocher de la lecture ; le style, la prise de responsabilité permanente sur ses amours adolescentes, son histoire personnelle et surtout sa sincérité hors du commun. Une seule citation : « L’élégance est l’antipode de l’avachissement. » (p. 27).